Il y a des êtres qui me touchent. Vraiment. Et ils me laissent sans recours, sans stratégie, le cœur nu et exposé.
Ces êtres, qui assument totalement et simplement leurs hésitations, leurs peurs, leurs incertitudes, tout comme leurs joies et leur confiance. Qui sont entièrement, inconditionnellement humains. Qui accueillent et accommodent toute la gamme des émotions humaines sans les manipuler ni tricher. Qui osent aimer, rire et pleurer aussi. Pleinement, sans pudeur, sans excuse, artifice ou complaisance.
Je les écoute, les vois, les aime et j’ai le cœur brisé par la beauté si fragile, si précieuse de notre propre humanité.